Politique générale

Notre action associative

Elle s’inscrit dans une histoire et dans un projet éducatif chrétien qui se réfère aux valeurs évangéliques, s’alimente sans cesse de la connaissance de multiples réalités, s’inspire de la recherche du bien commun, se construit dans une démarche prospective.

Quel chef d’établissement ?

 

1.- Une conception du métier

Le chef d’établissement, conformément au Statut, a la charge éducative, pédagogique, administrative, financière et matérielle de l’établissement. Il est aussi un facilitateur de relations, un animateur pédagogique et éducatif, investi d’une mission pastorale et gestionnaire responsable. Il est nécessaire de maintenir un équilibre entre ces différentes responsabilités, ni chef d’entreprise, ni super professeur. Le chef d’établissement est avant tout une personne avec ses limites qui a aussi besoin de la compréhension et de l’accompagnement de sa tutelle pour garder son équilibre et gérer son établissement dans la sérénité.

2.- Les conditions pour mener à bien sa mission :

Une formation préalable indispensable et une nécessaire formation continuée qui doivent trouver un juste équilibre entre l’expérience des pairs, les visées institutionnelles et les apports d’autres milieux professionnels, Un recrutement, une nomination, des conditions matérielles permettant la mobilité basés sur la transparence, Un état des lieux, fourni par la Tutelle, avant la prise de fonction, Une juste reconnaissance en ce qui concerne la carrière : prévoyance, protection sociale, fin de carrière (IDR, CPA …).

3.- La défense de la personne

Avant toute mise en cause du chef d’établissement, une analyse objective de la situation doit être effectuée. Le chef d’établissement a droit et même le devoir d’exposer sa version des faits, en étant accompagné par un de ses pairs. Même maladroit, non clairvoyant ou fautif, un chef d’établissement reste une personne qui doit être traitée dignement, suivant les principes évangéliques qui sont à la source de notre existence.

Le Synadic est un partenaire de l’Enseignement Catholique.

Il est dans l’Institution tout en conservant sa liberté d’analyse, d’appréciation et de propositions.

1.- Conserver l’esprit de fondation en tenant compte des évolutions nécessaires

Maintien du maillage le plus vaste possible, mais aussi ajustements des implantations d’établissements en fonction des conditions locales et des mouvements de population.
Politique de nouvelles implantations et de fermetures dans une prospective relevant des CODIEC et associant tous les acteurs.

2.- Des établissements avec des dirigeants de plein exercice

Pour éviter toute ambiguïté, l’Institution doit définir clairement les termes :

  • Groupe scolaire
  • Ensemble scolaire
  • Réseau d’établissements
  • ainsi que les missions et le rôle de ceux qui en ont la responsabilité

Le Synadic entend apporter sa contribution à cette nécessaire clarification. La logique économique n’est pas la seule à prendre en compte. Les restructurations doivent être travaillées en amont et dans la transparence la plus complète en y associant tous les acteurs, y compris les personnels. Si malgré la recherche d’autres solutions, un regroupement s’impose, la suppression de postes de chefs d’établissement de plein exercice pour les remplacer par des relais au statut mal défini est inacceptable. Les équipes sont ainsi privées du seul responsable mandaté, capable sur le terrain :

  • de prendre les décisions qui s’imposent,
  • d’animer et de fédérer une équipe,
  • d’accueillir tous les partenaires de la communauté éducative

Il est donc indispensable de définir un statut de directeur adjoint ou d’adjoint de direction, et les modalités de sa formation.

Les évolutions du système éducatif dans son ensemble, les nombreux dossiers en cours, rendent de plus en plus évidente la nécessaire adaptation des lois qui nous régissent (loi Falloux, loi Debré, loi Astier, etc …). Le conseil d’administration du Synadic se fixe comme priorités l’avancement des dossiers suivants :

  • Modalités d’association au service public d’enseignement 
  • Mise en œuvre d’une réelle parité avec un élève de l’enseignement public
    1. transparence totale du coût d’un élève de l’enseignement public pour l’attribution du forfait d’externat
    2. forfait d’internat identique
  • Reconnaissance par l’état français du chef d’établissement secondaire sous contrat d’association,
    aménagement des conditions de départ en retraite d’un chef d’établissement (CPA par exemple),
    statut du maître : sortir de l’ambiguïté droit public, droit privé
  • Disparités entre les départements et régions du fait de la déconcentration 
  • Dans le domaine économique : faire en sorte que le principe d’égalité soit respecté (restauration, sécurité,  immobilier …)
  • Dans le domaine éducation nationale : éviter les interprétations divergentes des textes réglementaires.

Le bien de l’élève et de toute la communauté éducative doit guider notre analyse, nos critiques et nos propositions :

 

  • Ouvrir le chemin de l’innovation pédagogique et éducative qui est toujours au départ de l’ordre de la « désobéissance réussie », en retrouvant ainsi l’esprit des fondateurs. Cela nous amène à promouvoir avec l’aide de nos collègues un partage systématique et continu d’expériences. Pour ce faire, le chef d’établissement doit veiller à sa formation continue.
  • Travailler avec les enseignants les dispositifs qui découlent des évolutions.
  • Outiller véritablement les équipes et les établissements pour que la formation constitue un levier au changement.
  • Développer les habitudes de projets et de bilans partiels et terminaux afin d’être en mesure d’analyser de façon pertinente ses propres pratiques, conditions nécessaires aux recadrages.
  • Travailler tous les projets dans le domaine des investissements matériels et immobiliers en mettant au centre les considérations pédagogiques et éducatives.

La prise en compte des remarques de la communauté éducative et son association au travail en amont et en aval procèdent d’une volonté d’associer et non  de contraindre. Si le bien de l’élève est premier, rien ne peut se faire de durable sans le concours des enseignants. L’adhésion des équipes et au-delà des individus peut seule conduire à de véritables évolutions du système éducatif. Le bien des élèves doit aussi être celui des enseignants et de tous les personnels de nos établissements.

Adhérent au Synadic, notre responsabilité de chef d’établissement de l’enseignement catholique nous conduit à :

 

  • Une attention toute particulière aux personnels se situant dans les catégories les plus basses des grilles de rémunération,
  • Une incitation à la formation pour une progression professionnelle,
  • Une volonté affichée dans les négociations de rechercher le bien de l’ensemble et non la satisfaction d’intérêts particuliers.

Dans le cas où une avancée sociale pourrait poser problème aux petits établissements, compte tenu de leurs possibilités financières, le Synadic préconise la mise en place d’un système de péréquation visant à l’équité entre les établissements.

Pour aller plus loin...

Responsables locaux

Les spécificités du Synadic

  • La détermination à impliquer le Chef d’établissement dans toutes les réalités de la vie de l’établissement et du réseau dont il fait partie, au service de la personne, dans une relation de proximité.
  • La volonté permanente d’entraide, de solidarité et de partage entre tous les établissements, quelle que soit leur taille.
  • Le souci de la protection de la personne du Chef d’établissement.
  • La déclinaison au quotidien d’un métier, d’une mission, d’une passion.

Pourquoi adhérer au Synadic

  • Pour atteindre la meilleure professionnalisation possible dans la plus grande simplicité et convivialité.
  • Par solidarité, par souci de cohérence des différentes actions menées auprès des instances à tous les niveaux : départemental, régional et national.
  • Pour ne pas rester isolé, pour faire entendre sa voix, pour faire corps.
  • Pour créer une dynamique afin de conforter des positions.
  • Pour être formé, informé et inspiré dans son action.
  • Pour défendre une profession et des personnes.
  • Pour être soutenu en cas de difficultés.
  • Pour peser sur les décisions au plan local et national.
  • Pour relativiser et prendre du recul par rapport à sa pratique personnelle.
  • Pour défendre et animer l’établissement et l’enrichir de « l’esprit Synadic ».
2/4, rue Chaintron
92120 MONTROUGE
T. : 01 55 48 04 57
F. : 01 55 48 04 58